Ligne de protection

Un court-métrage de Virginie Kahn, sur le portable d’alerte pour protéger les femmes en très grand danger.

Le film

Après 5 ans d’expérimentation du téléphone portable d’alerte dans le département, ce dispositif pour protéger les femmes en très grand danger a été généralisé à toute la France. L’Observatoire des violences envers les femmes a travaillé avec une réalisatrice pour proposer un court-métrage de sensibilisation du grand public à ce dispositif.

La réalisatrice : Virginie Kahn

Directrice artistique en agence de presse et communication pendant 15 ans, Virginie Kahn est principalement en charge de projets sur l’éducation, le sport, et l’art.
Elle poursuit parallèlement une carrière de photographe indépendante spécialisée dans le spectacle vivant.
En 2009, elle réalise un premier documentaire de 43 mn (autoproduit) Danse danse danse. En 2011, elle réalise pour Arte Le Grand saut, documentaire de 52 minutes sur l’enfance, la passion et l’engagement. Elle écrit actuellement son premier scénario de long-métrage de fiction.

Les acteurs

Sophie Dumont / Inès

Edouard Rouland / Paul

Delphine Rollin / la conseillère juridique

Mehdi Dumondel-Aouabed / le téléassistant Mondial Assistance

Eriq Ebouaney / le procureur

Le téléphone portable d’alerte, mieux protéger c’est possible

En Seine-Saint-Denis, l’Observatoire départemental des violences envers les femmes a mis, depuis sa création, l’accent sur la grande dangerosité des hommes violents et la nécessité de mieux protéger les femmes victimes de violences. Pour définir la notion de « femmes en très grand danger », une étude des 24 « féminicides » (homicides volontaires de femmes par conjoint ou ex-conjoint) commis entre 2005 et 2008 a été effectuée. Les résultats de cette étude faisaient apparaître que certaines de ces femmes auraient pu être mieux protégées. Il a alors été proposé de doter les femmes victimes de violences en très grand danger d’un téléphone portable d’alerte pour prévenir et mobiliser la police dès qu’elles sont menacées.

Le téléphone est attribué par le-la Procureur-e de la République, après évaluation de la situation, à des femmes en danger. Il comprend un bouton d’appel d’urgence préprogrammé, qui permet une mise en relation immédiate avec Mondial Assistance, qui évalue la situation de danger. Si nécessaire le téléassistant déclenche une intervention des forces de police grâce à une ligne dédiée, ce qui permet leur intervention dans des délais très rapides.

Le téléphone portable a été mis en place en 2009 par l’Observatoire des violences envers les femmes, avec différents partenaires. Après 5 années d’expérimentation en Seine-Saint-Denis, il a été généralisé à la France entière par la Loi du 4 août 2014 sur l’égalité réelle entre les femmes et les hommes.

Quelques chiffres

202 femmes ont été admises dans le dispositif Femmes en Très Grand Danger depuis le début de l’expérimentation en novembre 2009
153 femmes ont d’ores et déjà restitué leur téléphone portable d’alerte
358 enfants mineurs ont été concernés par la mise en protection de leur mère

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mis à jour le 9 février 2021

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